mains_rougesfait_main

Un conseil : là encore, ne lisez pas la 4ème de couv' si vous voulez avoir quelque chose à découvrir !

Le narrateur, un étudiant, travaille l'été au service de réservation des hôtels de la Gare Centrale de Copenhague. Une jeune fille, Randi Petersen, lui confie la clef d'une consigne automatique où elle vient de déposer un sac, puis lui demande de l'héberger. Elle disparaît au bout de quelques jours, manifestement après s'être rendu compte que le jeune homme a fouillé dans ses affaires et découvert sa véritable identité : Sonja Evers... Le narrateur croise par hasard quinze ans plus tard Sonja, il la suit et va tenter de résoudre l'énigme de cette femme dont la fuite l'a visiblement hanté pendant toutes ces années.

Je n'en dévoile pas plus. C'est l'histoire de deux individus tourmentés : l'un par l'énigme d'une jeune femme, l'autre par le poids de son passé et sa culpabilité. Il y est question de la peur de la vacuité de l'existence, de la "philosophie" du terrorisme, de la fascination que peut exercer un individu quasi-inconnu sur un autre pendant plusieurs années de séparation, de la Justice et de la justice (culpabilité, remords)... Certaines des réflexions suscitées par ce roman très riche m'ont rappelé l'excellent Le liseur de Bernhard Schlink.

L'avis enthousiaste de Levraoueg ici... promis, je n'avais pas lu son billet avant de rédiger le mien, nous citons toutes les deux Schlink, mais ça ne m'a pas fait penser à Le week-end, que j'ai pourtant lu !

Ma note : 15/20

Les mains rouges, Jens Christian Grøndahl, Gallimard, septembre 2009, 203 p.

14ème livre lu dans le cadre du challenge 2% de Levraoueg.

challenge_du_1_litteraire_20091

Objectif atteint avant les 12 coups de minuit - yessss !

coucou