Après avoir commercialisé avec succès les poupées du Che et de Jean-Paul II ainsi que la Barbie afghane, la société "Real Toys" a commandé 800 000 figurines à l'effigie de José Bové à une firme chinoise. Mais "ce guignol refuse qu'on utilise son image : "Je ne suis pas une marchandise"." (p. 2). Une seule solution : trouver un tueur à gages pour éliminer l'encombrant personnage. Du Forum Social Européen à une contre-organisation en passant par quelques visites aux raëliens et par des manifs où le PCF est exclu "pour avoir vendu du muguet transgénique" et où les "casseurs citoyens recyclent le verre" (p. 24), nous suivons donc José Bové et le truand censé l'éliminer.
Moins de bonnes trouvailles (ou bien je n'ai pas tout saisi) que dans Silex and the City, et moins abordable : c'est plus centré sur la politique et l'économie capitaliste et son pendant, le mouvement alter-mondialiste. Un chouia déçue, donc, par cette BD de Jul, qui est néanmoins très plaisante.
Ma note : 14/20
Mr a adoré : "Jul se moque de tout le monde, plus ou moins gentiment... sauf du lecteur !"
Il faut tuer J*sé B*vé, Jul, Albin Michel, janvier 2005, 48 p.