Sans laisser d'adresse, Harlan Coben
Myron Bolitar vient plus ou moins de se faire larguer par sa compagne, et risque des ennuis avec la police américaine suite à une bagarre. Aussi, quand une de ses ex, Terese, lui demande de le rejoindre à Paris dans les plus brefs délais, il obtempère aveuglément. Il va alors se retrouver plongé dans une affaire hallucinante de meurtres, disparitions, qui lui donnera l'occasion de se servir de ses poings à loisir, et accessoirement de cogiter... le tout en compagnie de son grand ami Win, imbuvable macho doté de super-pouvoirs...
Cela fait plusieurs années que je n'ai pas lu d'ouvrages de Harlan Coben. J'ai beaucoup apprécié les 3-4 thrillers que j'ai lus de cet auteur... mais je me demande aujourd'hui comment mon enthousiasme a pu être sans réserves. Certes, l'intrigue est plaisante, elle devient même captivante, on ne s'ennuie pas. Mais le côté "film d'action américain" où ça tire et castagne violemment à tout va est lassant et peu crédible. J'aime trouver dans les livres à suspense un minimum d'épaisseur psychologique dans la description des personnages, plutôt que de longs et fréquents épisodes sur leur art du combat.
Ce polar offre néanmoins un bon moment de lecture grâce à une écriture fluide et une intrigue intéressante. Les clins d'oeil à l'adaptation cinématographique de l'ouvrage Ne le dis à personne sont amusants.
Je remercie Romane pour cette redécouverte de Harlan Coben.
Sans laisser d'adresse, Harlan Coben, Belfond Noir, mars 2010, 347 p.
Le jeu-concours organisé par les éditions Belfond à l'occasion de la sortie du livre, c'est ici.