
Juif allemand, Jakob Bronsky ne parvient à émigrer aux Etats-Unis qu'en 1953. Il vivote entre arnaques et petits boulots occasionnels, le strict minimum pour satisfaire son quotidien au service de l'écriture. Tout le récit tourne autour des combines de Jakob pour apaiser sa faim et sa libido : manger, écrire, b*te, tr*u, sont des leitmotivs... Le "fuck America" consiste à profiter de cette Amérique des années 1950 où l'intégration semble impossible à ce marginal. C'est cru, assez répétitif, mais l'autodérision du narrateur...
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