bifteckIl était une fois un jeune boucher très doué pour découper la chair des animaux et "faire chanter" celle des femmes. Il ne se maria pas, mais eu quand même beaucoup d'enfants...

Un conte pour adultes truculent et réjouissant qui emprunte au Petit poucet, à Blanche-Neige, au Valeureux petit tailleur et m'a fait penser au Vendredi de Tournier. Dans la première partie, sourires garantis à chaque page si, comme le dit Mr, vous adhérez au genre dès le début. Ensuite, charme et poésie, puis fantastique. La fin m'a déçue, mais bon, je ne regrette rien.
 
Un court récit à lire d'une traite pour se mettre de bonne humeur. Mon billet est un peu succinct, mais tout est dit si vous voulez garder des surprises.
 
PS : Mr, je voyais mal le lien qu'il pouvait y avoir entre Le vieil homme et la mer et Rabelais. Je n'en avais pas rêvé, mais effectivement, Martin Provost l'a fait.
 
PPS : ne vous laissez pas rebuter par la couverture, elle ne reflète en rien le ton du récit, je trouve...
 
Sourire éclatant : 15/20 (moins pour la fin) - Horloge  le 31/03
 

Bifteck, Martin Provost, Phébus, août 2010, 128 p.