~ Dernière nuit à Twisted River, John Irving
Partiellement lu par Mr :
Le récit débute en 1954 dans le New Hampshire, parmi une population dont l'activité s'organise autour de l'abattage et du convoyage du bois par flottaison. Cette première partie de l'ouvrage est plutôt agréable et de bon augure.
Treize années plus tard, le lecteur retrouve deux des personnages principaux qui ont refait leur vie à Boston. L'un d'eux devient écrivain et Irving nous fait revisiter la première partie du récit sous la plume de ce nouvel auteur pendant les cent pages suivantes (et peut-être plus, car je me suis arrêté là). Ces pseudo flash-backs m'ont paru vraiment désagréables, coupant court à un récit chronologique et détaillé de la suite de cette saga familiale, tel que je l'attendais. Et puis, inéluctablement, l'un des protagonistes se met à pratiquer la lutte, sport déjà rencontré abondamment dans d'autres romans nettement plus intéressants de cet auteur. Stoooop !
Cette nouvelle tentative après dix ans d'abandon (lassitude quant aux thématiques d'Irving lourdement récurrentes) se solde donc par un échec...
Mon préféré reste l'excellent et très sérieux L'oeuvre de Dieu, la part du Diable. J'ai beaucoup apprécié aussi Le monde selon Garp, plus fantaisiste.
Dernière nuit à Twisted River, John Irving, Seuil, janvier 2011, 561 p.