~ Les villes de la plaine, Diane Meur
Période et région indéfinies, décor de fable orientale.
Déshonoré par des pertes dans son troupeau, le berger Ordjeneb est contraint de fuir sa famille et son village de montagne. Après quelques jours d'errance, il arrive dans la ville de Sir, dont les habitants vouent un culte au prophète Anouher. Le jeune homme trouve un emploi chez le scribe Asral qui retranscrit les propos du messie, il y sera gardien des manuscrits religieux.
Sous ses airs naïfs et malgré son illettrisme, Ordjeneb est sage, curieux, futé, et pousse son maître dans ses retranchements, le laissant à court d'arguments sur bien des sujets (polythéisme/monothéisme, besoin d'amour humain...).
Conte philosophique qui m'a réjouie par moments - par son côté exotique et les débats intéressants - mais surtout agacée, donnant une impression de déjà-lu. Une plume en outre trop lyrique, qui me semble artificielle, posée. J'ai abandonné au tiers.
- (avant-première, rentrée des adhérents Fnac)
Les villes de la plaine, Diane Meur, Sabine Wespieser, 25 août 2011, 372 p.
Challenge 1% de la Rentrée Littéraire 2011 chez Herisson - 6/7