~ Crains le pire, Linwood Barclay
Le narrateur, Tim Blake, est vendeur de voitures dans une concession. Sa femme, Suzanne, l'a quitté pour un autre vendeur de voitures, gérant de sa propre entrerprise, plus aisé mais peu scrupuleux vis à vis de l'origine des véhicules qu'il revend. Sydney, la fille de Tim et Suzanne disparaît brusquement, sans laisser de nouvelles...
Les parents, puis la police envisagent le pire. Tim essaie de reconstituer les derniers jours de sa fille et commence une enquête auprès des personnes qu'elle fréquentait. Ceci est d'autant plus difficile que les relations de Sydney semblent avoir été moins recommandables que celles que lui connaissaient ses parents...
Ici, il n'y a pas de policier meurtri par la vie, plus ou moins alcoolique (ou ancien alcoolique), mais un banal père de famille qui cherche à comprendre, ce qui contribue - au moins dans un premier temps - agréablement à l'originalité de ce roman. Les personnages et le décor sont en outre bien plantés, dans un style facile à lire.
Même si ceci contribue à un certain suspense, il est dommage que le scénario donne une importance de plus en plus grande à des scènes dignes de (mauvais) films d'action américain, et que ce banal père de famille se révèle finalement être (presque) un superman ignorant la peur !
En résumé mon avis est contrasté, même si j'ai lu ce livre avec plaisir.
L'avis de Canel.
Crains le pire, Linwood Barclay, Belfond, février 2012, 460 p.