~ La balade de Jordan et Lucie, Christophe Léon

Lucie est en quatrième, l'ambiance est très tendue à la maison entre ses parents. Son père est au chômage depuis longtemps et boit de plus en plus, la mère lui reproche sa nonchalance. Bonne élève, Lucie est invitée par le proviseur à parrainer un camarade en difficulté. Ca sera Jordan - jeune déficient mental de quinze ans conscient d'être différent. Il s'attache beaucoup à Lucie...

Un style simple et une histoire assez convenue d'amitié improbable. Quelques thèmes que l'on retrouve souvent dans la littérature jeunesse - et dans la vie des adolescents, d'ailleurs : chômage, mésentente parentale, spectre du divorce, réconfort auprès d'une personne âgée, cruauté face à la différence, amitié entre deux êtres que tout semble séparer. En prime un hommage au film culte 'Thelma et Louise'.

Une lecture plaisante, sans plus, et une fin qui m'a gênée à plus d'un titre... Un petit break s'impose côté littérature pour jeunes ados, je pense.

Dès 11-12 ans.

12/20 -    6 & 7 août

La balade de Jordan et Lucie, Christophe Léon, L'Ecole des Loisirs, Médium, mai 2012, 176 p.

Comments

[Canel]

@ Francis : marrant, ce genre de commentaire me semble toujours téléguidé par l'auteur du livre lui-même... (surtout lorsque je vois la façon dont vous êtes arrivé sur ce blog). Je dois être parano ?

Je doute que l'allusion à Thelma et Louise touche bcp de jeunes ados...

J'ai lu énormément de livres jeunesse sur un (ou plusieurs) des sujets abordés ici, celui-ci est loin d'être mon préféré. Pas plus "littéraire" en tout cas que ceux des autres auteurs.

J'ai plusieurs raisons (très personnelles ?) pour ne pas aimer cette fin, mais je n'en parle jamais directement sur le blog pour ne pas dévoiler aux potentiels futurs lecteurs.

Amicalement,

Cécile

[Francis]

Perso, j'ai trouvé ce livre très chouette. Beaucoup plus "littéraire" que ce qu'on lit habituellement sur le même sujet.

L'idée d'un fil plus ou moins conducteur avec le film Thelma et Louise est excellente.



Quant à la fin, je ne vois pas où elle pourrait gêner, si ce n'est que l'auteur s'éloigne de celle du film (heureusement d'ailleurs).



Amicalement,



Francis de Paris