Double suicide sur la voie ferrée : un couple d'octogénaires amoureux comme au premier jour, qui vient de célébrer ses cinquante ans de mariage à la maison de retraite des Coquelicots.
Le lecteur est invité aux noces et à l'anniversaire de celles-ci, à coups de va-et-vient entre présent et passé, ce dernier se repérant aux âges des protagonistes, bien sûr, mais surtout aux cases à angles arrondis. On visite ainsi les événements qui ont fait l'actualité, et ceux qui ont marqué la vie de couple de Fernand et Edith, sur fond de chansons de Piaf et d'amour éternel, pur, sans failles.
Un peu trop de sucre, de miel, de poncifs de personnes âgées sur le mode "c'était mieux avant" . La belle vieillesse sans maladies - cancer et Alzheimer à 80 ans ? connaissent pas ! - dans une résidence proprette, où tout le monde il est beau (bien qu'un peu ratatiné), tout le monde il est gentil (personnel soignant et autres pensionnaires)... J'ai du mal à adhérer à cette vision bien optimiste.
Point positif : les quelques brèves références à l'actualité sont explicitées en fin d'ouvrage (cocotte minute, Abbé Pierre, Brassens, mai 68...).
10/20 -
le 21/08
Pour la vie, Stassi & Goupil, Casterman, Ecritures, avril 2011, 132 p. < emprunt mdtk >
Sur la vieillesse et les maisons de retraite, j'ai préféré Rides, de Paco Roca, plus subtil, émouvant et profond, correspondant en tout cas davantage aux personnes âgées que je peux voir autour de moi...
Merci pour votre critique sur cet album.
Ce n'est pas une bonne critique, mais peu importe, l'essentiel c'est qu'on parle de mon bouquin. C'est juste dommage que vous n'ayez pas compris le propos de l'histoire (qui n'a rien a voir avec Rides, qui est, je suis d'accord, un excellent livre).
Cordialement.
jacky Goupil.