~ Des ombres dans la rue, Susan Hill
-- EVITEZ LA 4E DE COUV : elle révèle un élément survenant dans les 30 dernières pages.
Des prostituées, un bienfaiteur qui les materne, une paroisse et son groupe plein de bonnes intentions altruistes, une femme médecin veuve depuis peu... et puis des meurtres, quand même, nous sommes dans un roman policier.
On alterne entre ces différents univers, qui se révéleront évidemment liés. Aucun intérêt pour moi, aucun suspense, j'ai dû me pousser pour finir ce polar mollasson, traîné sur cinq jours (c'est énorme pour 400 pages), de moins en moins interpellée par l'histoire (en particulier les différends religieux), de plus en plus agacée même, par le manque de souffle.
C'est long, c'est dilué, l'auteur essaie de planter un décor consistant, ce qui peut faire penser à Elizabeth George, en effet - comme le suggère la quatrième de couverture. Mais cela ne lui arrive pas à la cheville, d'après moi, ni pour la psychologie des personnages (esquissée ici), ni pour l'épaisseur des enquêteurs, ni pour l'intérêt et la subtilité des interrogatoires, ni pour le cadre social des thématiques. Et en plus, la fin est prévisible...
De cette auteur, je me souviens avoir lu récemment à reculons La dame en noir, une histoire de fantômes à laquelle je n'ai pas adhéré une seconde. Au cours de la lecture de ce polar, je me suis rappelé le titre Meurtres à Lafferton, que j'ai découvert il y a plusieurs années, mais dont je n'ai absolument rien retenu.
08/20 - 6 au 10 septembre - polar de septembre pour le prix ELLE
Des ombres dans la rue, Susan Hill, Robert Laffont, avril 2012, 408 p.
Challenge thrillers et polars de Liliba (12/12)