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Canel
15 septembre 2012

~ Roméo et Juliette, William Shakespeare

romeo_julietteHonte à moi, mais 'faute avouée...' : je ne connaissais pas Roméo et Juliette. Je savais juste que ces deux-là s'aimaient, que cela n'avait pas été tous les jours facile pour eux, et que Shakespeare avait écrit leur histoire. Et point final.

J'ai donc découvert une haine ancestrale entre deux familles, un coup de foudre au premier regard, un amour impossible, des combats de coqs, des malentendus tragiques, une plume "d'époque" (et pourtant remaniée, car cette traduction par le fils de V. Hugo date du XIXe siècle)… et je vous laisse quelques surprises si vous souhaitez découvrir cet incontournable.

Amour exalté, lyrique, humour et surtout tragédie. Texte tour à tour captivant et agaçant, j'ai savouré quelques répliques, soit par l'aspect désuet, soit par le côté (très) imagé et/ou ambigu qui peut amuser, soit pour la justesse et la sagesse.

Pièce lue en édition Biblio Collège, donc enrichie, commentée... Beaucoup de mots sont expliqués en bas de page, trop, et de trop simples. Mais à bien y regarder, j'ai finalement appris : des termes sur le sens desquels je me méprenais. Les patronymes (Capulet et Montague) déclinés au pluriel, comme en anglais, m'ont étonnée. Je n'en ai pas trouvé l'explication dans le recueil, malgré la postface intéressante et riche.

Cette lecture m'a rappelé que j'appréciais beaucoup les tragédies de Racine au lycée. Auteur à relire, donc - et plus volontiers que d'autres pièces de Shakespeare !

Un peu difficile pour des collégiens, je trouve ! qu'en dites-vous les profs de français ??

12/20 - 13 au 15 septembre

Roméo et Juliette, William Shakespeare, Hachette Education, Biblio Collège, octobre 2008, 200 p.

EXTRAITS :

Vous connaissez sans doute le proverbe : deux personnes, hormis une, peuvent garder un secret.  (p. 69)

Le calice enfant de cette faible fleur recèle un poison et un cordial [fortifiant] puissants : respirez-là, elle stimule et l'odorat et toutes les facultés ; goûtez-là, elle frappe de mort et le coeur et tous les sens. Deux reines ennemies sont sans cesse en lutte dans l'homme comme dans la plante, la grâce et la rude volonté ; et là où la pire prédomine, le ver de la mort a bien vite dévoré la créature. (p. 58)

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Commentaires
C
@ Gridou : ça m'a gonflée, par moments...<br /> <br /> Je devrais le relire en prenant + mon temps, peut-être...<br /> <br /> Dans ta traduction aussi, il y avait des S à la fin des patronymes ? bizarre, non !? :o<br /> <br /> Relis du Racine, tu vas te rouler dedans de bonheur !! ;-)
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G
Tiens tiens...C'est une toute petite note ça 12/20 ! Je pensais vraiment que tu apprécierais...Je suis surprise...Je suis sûre que la traduction joue beaucoup.<br /> <br /> J'ai vu la pièce au théâtre juste après l'avoir lue ( pas un hasard si j ai souhaité la lire avant...). Superbe mise en scène. Super musique live. Super énergie sur scène: ça a vraiment renforcé la bonne impression que m'avait faite la lecture.<br /> <br /> (Pour le coup, je garde le souvenir d'une pièce de Racine au théâtre, vue avec le lycée: je m'étais fais ch*** !! si j avais été mieux installée j'aurais probablement pioncé!)
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C
@ Sophie : c'est la traduction du XIXe, mais bcp de mots sont expliqués en bas.<br /> <br /> Oui, m'étonne pas pour le souvenir pénible, même au lycée, ça m'aurait gonflée ! par contre les tragédies revisitées par Racine, quel délice, à l'époque ! :-)
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S
Pas bête l'idée de le lire en version "simplifiée". J'en garde un souvenir pénible dans le sens où j'ai été contrainte et forcée de le lire au lycée alors qu'à mon avis je n'avais ni la culture ni la maturité nécessaire pour l'apprécier. Par contre ça reste une très belle et triste histoire d'amour...
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