Pocket noir, septembre 2013, 128 p.
♥♥♥♥♥
L'auteur a montré son talent dans de bons thrillers denses, riches. Quid de ses qualités de novelliste ?
Ces deux récits d'une soixantaine de pages sont évidemment moins consistants que des romans, mais néanmoins habiles.
Leurs ressorts sont très différents : la première nouvelle est riche en surprises, sans que l'on attende particulièrement de rebondissements, tandis que la seconde accroche son lecteur avec une tension croissante, mais peut décevoir à la fin.
Karine Giébel a deux convictions :
- homo homini lupus ("Souffrir et faire souffrir, il n'existe rien d'autre" - p. 112)
- les femmes succombent aux hommes au regard bleu.
On retrouve donc ici de la violence et des rapports alternés de soumission/domination dans la séduction.
Le ton de la première nouvelle et ses rouages diaboliques m'ont rappelé Boileau & Narcejac et les petits épisodes TV de Hitchcock. Le deuxième récit, plus classique, m'a finalement moins convaincue.
27/09
Challenge thrillers et polars de Liliba 2013/2014 - 15e
On écrit vraiment n'importe quoi dans les thrillers, je suis bien content de ne jamais en lire