Thierry Magnier, Petite Poche, mars 2005, 47 p.
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Mais oui, mais ouiii, l'école est finiiiie ! décrète ce garçon le soir des vacances de Pâques : « Libre ! Je suis libre ! »
Il va être maçon, comme papa, il adore les Lego, c'est pareil, non ?
N'importe quoi, le mouche sa soeur, on ne commence pas à travailler à neuf ans. Elle oublie aussi de lui préciser qu'on est rarement plus libre au travail qu'à l'école...
Le père est contre cette idée saugrenue de son fils : « Tu feras ce que tu voudras mais pas maçon. T'iras à l'école et tu apprendras un métier moins fatigant, un métier qui ne déforme pas les mains et qui ne casse pas le dos ! C'est compris ? »
Pour l'en convaincre, il l'invite à bosser toute une journée avec lui sur un chantier.
Un roman simple, plus léger que la plupart des autres de la collection. A faire lire aux 8-10 ans qui se plaignent que l'école, ça sert à rien et qui vous rétorquent, lorsque vous leur rappelez qu'il y a 60 ans on bossait souvent dès 12-14 ans, qu'au moins on gagnait de l'argent.
Intéressant aussi le point de vue de ce père ouvrier qui espère que son fils aura des conditions de travail moins rudes que les siennes.
< emprunt mdtk >
