~ Ma mère est partout, Nathalie Kuperman

L'Ecole des Loisirs, Mouche, 12 avril 2013, 94 p.

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Joseph commence à trouver sa mère bien envahissante : elle se fait toute petite et se glisse dans son cartable pour lui apporter son goûter à l'école lorsqu'il l'a oublié, devient géante et le défend quand il se bagarre avec ses copains... Eh, à dix ans on n'est plus un bébé, quel pot de colle cette mère, c'est lourd et c'est la honte ! De l'air !

Ce roman jeunesse exprime très bien une des problématiques des relations parents-enfants : quid de la bonne distance à garder ? Protéger sans étouffer, surveiller sans espionner - pas facile de trouver le bon dosage. Ceci dès le plus jeune âge, mais plus encore à la pré-adolescence et à l'adolescence, lorsque l'enfant lui-même présente des réactions et comportements contradictoires, extrêmes, à la fois puérils et dépendants, tout en revendiquant de plus en plus d'autonomie et de liberté.

Ce livre est aussi intéressant pour les jeunes lecteurs que pour les adultes. Après l'avoir lu, chers petits, vous comprendrez qu'on puisse vous appeler encore nos petits loulous/nounours/poussins/trognons/cocos, dans un élan de tendresse, même si vous avez dix-huit ans. Du moment qu'on arrive à retenir ce genre de surnoms affectueux/ridicules en public, estimez-vous heureux...

< emprunt mdtk >