Flammarion Jeunesse, 17 février 2016, 250 p.
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La fille : Annabelle, collégienne de quinze ans, petite copine de Sébastien, grande amie de Fatoumata.
Quelques heures avant... le WE de la Pentecôte, en ce vendredi après-midi caniculaire de mai.
L'impact ? quel impact ? On sait que l'ambiance a été tendue en cours de français, essentiellement entre trois élèves et la prof, et qu'un concert se prépare pour le soir - un groupe local chantera contre les idées extrémistes de la municipalité.
Deux voix off, celles de personnes à l'agonie. Une au féminin, l'autre au masculin. De qui s'agit-il ? Que s'est-il passé ?
Un roman noir, comme La fille seule dans le vestiaire des garçons du même auteur.
L'image de la vie au collège est sombre : influence des caïds, complicité passive de ceux qui se placent sous leur aile.
L'amour n'est pas gai, non plus, ni pour les adultes, ni pour les ados. Les premiers baisers et premières étreintes sont des exercices "pour apprendre les gestes", et parce que "mieux vaut lui plutôt que personne".
Et les relations familiales, mère-fille en particulier, sont douloureuses.
Et sinon, de quoi est-il question dans cet ouvrage ?
Les mots qui entourent la photo de la couverture rendent bien compte de l'ambiance pesante et résument les sujets évoqués : colère, dégoût, désir, douleur, égoïsme, fierté, faiblesse, passion, folie, haine, honte, amour, jalousie, joie, peine, peur, regret, révolte, solitude, tendresse, timidité, tristesse, vengeance...
J'ajouterai : politique, racisme, dérapages, mais aussi amitié, solidarité et optimisme.
En deux mots : adolescence & vie (avec leur lot de difficultés et de raisons de s'accrocher).
A faire lire dès quatorze ans.
14 février
Merci aux éditions Flammarion.
- challenge thrillers & polars chez Sharon et rentrée littéraire janvier 2016 avec Laure (MicMélo) -