H is for Hawk, 2014
traduit de l'anglais par Marie-Anne de Béru
Fleuve éditions, 25 août 2016, 400 p.
lu par Mr
♥♥♥♠♠
Les rapaces et les fauconniers fascinent Helen depuis son enfance. Marquée par les livres qu'elle a lus sur le sujet, elle s'intéresse particulièrement aux relations entre le rapace et l'homme - la fauconnerie est longtemps demeurée une discipline masculine, réservée à l'aristocratie.
Après le décès brutal de son père, Helen sombre dans la dépression. Elle acquiert alors un autour* qui accapare son attention, sans toutefois la détourner entièrement de son chagrin. Elle s'interroge en permanence sur l'intensité de sa relation avec cet animal aux comportements indépendants et complexes (en comparaison avec ceux des faucons réputés plus faciles à dresser).
En alternance avec cette introspection à caractère psychanalytique, Helen présente la biographie de Terence Hanbury White, auteur d'un témoignage sur le dressage d'un faucon. Là aussi les relations entre l'homme et l'animal sont minutieusement présentées.
La profondeur des analyses psychologiques d'Helen et de White constituent probablement une richesse de l'ouvrage. Mais le sens poussé du détail finit par rendre la lecture fastidieuse. J'ai donc trouvé ce roman parfois monotone et eu de la difficulté à le terminer.
* autour : oiseau de proie de l'ordre des falconiformes.
• rentrée littéraire 2016 •