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Canel
13 avril 2017

~ Hiver à Sokcho, Elisa Shua Dusapin

Zoé Editions, 18 août 2016, 144 p.

♥♥

Hiver à Sokcho, en Corée du Sud.
Eté à Nantes, ou presque (presque été ou presque Nantes ? les deux).
On recommence à avoir assez d'énergie pour mettre le nez dehors le soir et le week-end, surtout que c'est la saison des festivals littéraires. Le temps de lecture en pâtit et le courage pour rédiger des billets aussi.

J'ai vu passer l'avis d'Acoun sur ce joli roman juste avant de commencer ma lecture. Je ne l'ai toujours pas lu pour ne pas être influencée, mais je suis sûre qu'il est excellent, comme d'hab', alors foncez le découvrir, il saura vous donner envie, d'autant que ce petit bijou délicat* le mérite !
--- là, j'ai cru que je pourrais faire l'économie de quelques lignes, en disant que c'était pas la peine de me faire suer, qu'Acoun en parlait beaucoup mieux, et puis j'ai trouvé ça deux brins : un feignasse et un malhonnête. ---

Ce joli roman ressemble à l'image que donne Elisa Shua Dusapin lors des salons (et sans doute des interviews télé) : cette jeune femme franco-coréenne de vingt-cinq ans est fine, gracieuse, intelligente ; elle semble à la fois modeste et franche...
Beaucoup de sensualité se dégage de cet ouvrage, sous la douceur et derrière la pudeur.
Une grande place est donnée à la cuisine et à la nourriture
pour le meilleur : un art véritable qui suscite le plaisir des sens (comme dans Chocolat de Joanne Harris, Mangez-moi d'Agnès Desarthe...)
et pour le pire : elles érigent/entretiennent des barrières culturelles, servent à malmener un corps mal-aimé...

La plume, l'histoire et les images sont belles, tout en subtilité. J'ai été un peu déçue par la fin, j'aurais aimé redescendre un peu sur terre, moins rester dans le flou. Dévoiler le texte masqué

PS : je viens de lire le billet d'Acoun, j'aime beaucoup. Je n'ai pas pensé à Corto Maltese parce que je ne le connais pas, ni à Camus dont je n'ai lu que L'Étranger, mais le parallèle avec le film 'Lost in translation' me plaît bien !

* Je parle du roman, pas d'Acoun, dont je ne connais que les talents sur Babelio. Je ne saurais dire s'il est petit, bijou, et/ou délicat... 😉

agenda 2 & 3 avril - emprunt mdtk

sokcho

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M
J'ai beaucoup aimé cette parenthèse poétique tout en légèreté et en finesse comme une parenthèse reposante et hors du temps.
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