~ Girlhood, Cat Clarke
Girlhood, 2017
traduit de l'anglais par Cécile Ardilly
Robert Laffont, 5 octobre 2017, 360 p.
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L'internat de Duncraggan, en Ecosse, est réservé à des filles dont les parents sont blindés de thunes. Très peu de boursières peuvent y accéder.
L'une des résidentes, par exemple, se voit offrir un appartement londonien pour ses dix-huit ans... Va pas falloir que sa marâtre la déshérite, celle-là, quand papa va casser sa pipe, parce que la nantie-assistée va sortir les griffes manucurées - mais ne nous égarons pas...
Lily, Ama, Rowan et Harper sont quatre copines de Terminale, unies à la vie à la mort. Y a-t-il une place dans ce clan fermé pour accueillir la nouvelle élève, Kirsty ?
Ambiance de filles (amitié, intégration dans un groupe, jalousie, mesquinerie, bizutage, soirées picole, vacheries, secrets, trahisons...) exacerbée par la promiscuité et le 7j/7 24h/24 de la vie en internat, problèmes adolescents (premières amours, relations conflictuelles avec les parents, rivalité dans la fratrie), mixité sociale, deuil et culpabilité...
Autant de thèmes qui m'intéressent, et qu'on retrouve chez Cat Clarke (en particulier dans Cruelles), comme chez Laura Kasischke.
Plaisir de lecture et bon suspense, malgré quelques froncements de sourcils de-ci de-là face à des situations guère crédibles, des comportements ridicules, et à la niaiserie des filles par moments.
Une fois le livre terminé, avec le recul et une vue d'ensemble, je trouve l'intrigue tarabiscotée et mal fichue, certains passages approximatifs. ** Comme la mise à l'écart brutale de Harper. **
L'ambiance rappelle celle de Harry Potter, pour tous les aspects liés à la vie d'adolescents en communauté, et surtout celle de la série Malory School d'Enid Blyton - c'est très fifille et ultra-manichéen...
De cette auteur, j'ai préféré Cruelles, plus subtil, et plus encore Perdue et retrouvée.
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13 > 15 fév. - emprunt mdtk