~ Cet été-là, Lee Martin
The Bright Forever, 2005
traduit de l'anglais (USA) par Fabrice Pointeau
Sonatine, 2017
10/18, février 2018, 360 p.
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Née dans une famille d'industriels aisés de l'Indiana au milieu des années 60, Katie est une jolie petite fille de neuf ans.
C'est le début de l'été, de trois mois de vacances - à elle la liberté, le grand air, les jeux avec la copine Renée Cherry, la lecture à gogo.
Et un peu de cours particuliers pour redresser le niveau en maths.
Un soir, sur injonction de son frère de dix-sept ans (qu'est-ce que c'est c*n, les aînés, parfois !), Katie part à vélo rapporter des livres à la bibliothèque. Et ne revient pas.
Seule sa bicyclette est retrouvée.
On sait ce qui se passe en cas de disparition : les battues s'organisent rapidement, les voisins sont interrogés, certains suspectés...
Je lis beaucoup de livres (généralement des thrillers) sur ce sujet ô combien douloureux.
On peut avoir des impressions de redites d'un roman à un autre.
Dans ce récit polyphonique, ce n'est pas le sentiment d'urgence ni l'inquiétude et le désespoir croissants des parents qui m'ont le plus touchée.
J'ai surtout été attristée, éprouvant un sentiment de vaste gâchis face à tant de misère humaine - solitude, indifférence, cruauté involontaire, malentendus...
Encore un bon choix de la part de Sonatine, qui a déniché et traduit ce roman subtil paru aux Etats-Unis en 2005.
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On peut se rassurer de savoir qu'aujourd'hui, quarante ans plus tard, les enquêteurs disposent de moyens performants pour confondre un assassin (ADN, vidéosurveillance, traçabilité GPS...). Ce qui n'empêche pas les meurtres de survenir, hélas. L'efficacité des méthodes d'investigation n'ayant pas d'effet dissuasif sur les criminels, pas plus que la peine de mort, d'ailleurs.
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22 > 25 juillet