~ Surface, Olivier Norek
Michel Lafon, avril 2019, 425 p.
Dernier-né d'Olivier Norek, ce polar porte bien son nom, parce qu'il s'avère très superficiel.
Décevant après la trilogie autour de Victor Coste, et le puissant/bouleversant one-shot Entre deux mondes sur les migrants et flics de Calais.
Ici, une histoire de gueules cassées, de reconstruction, de mise au vert, de superwoman flic. L'intrigue ressemble à celles de Pierre Magnan (fin du 20e siècle), de Michel Bussi, etc. - j'aime, mais ce n'est pas ce que j'attends d'Olivier Norek -, et le dénouement à celui d'un Maigret ou d'un 'Cinq dernières Minutes' tout poussiéreux.
Pas de véritable 'engagement' comme j'aime chez cet auteur.
Il reste le plaisir de lecture, parce que quelques bonnes têtes se balancent des échanges bien sentis, amusants. Mais ça percute beaucoup moins entre tout ce petit monde qu'autour de V. Coste.
Chers auteurs talentueux, n'écoutez pas la pression éditoriale : la plupart des lecteurs préfèrent une attente de deux-trois voire cinq ans pour un 'produit' peaufiné, plutôt que des sorties annuelles décevantes. Ou alors passez moins de temps sur les salons, même si on aime vous y voir/entendre… 😉
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16 > 18 avril