~ Tout sur mon chien, Alejandro Palomas
Un Perro, 2016
traduit de l'espagnol par Vanessa Capieu
Cherche Midi, 5 avril 2018
Pocket, 4 avril 2019, 330 p.
Mort d'un chien ?
Et chienne de vie…
Tout sur son chien ?
Beaucoup trop sur lui, et même sur ses deux chiens et ceux de la famille sur trois générations.
Ça peut agacer, ça m'a ennuyée - voire pire.
De cet auteur, j'ai beaucoup aimé Une mère. Il met du temps à démarrer, mais une fois parti, c'est bon.
Même schéma ici : un huis clos familial, des engueulades, des rancoeurs, des divagations maternelles (vraiment too much), des manifestations d'amour. Et pléthore de souvenirs personnels du narrateur, à tel point qu'on peut se perdre dans les événements et la chronologie, surtout qu'on a fait un bond de quelques années depuis le précédent opus.
Beaucoup de poncifs, comme : « Nous ne voyons que ce qui nous manque, pas ce qui est près de nous ». Ou la métaphore éculée du puzzle (pour la famille, l'individu, etc.).
La vigilance retombe, j'ai perdu le fil, je me suis engluée dans des phrases trop longues, et c'est dommage car, comme dans Une mère, il y a des moments sublimes (mais beaucoup moins, ici) pour parler de famille, fratrie, malentendus, pudeur, solitude, deuil.
De ce livre, je pense tout et son contraire : canin, humain, mélo, mou, théâtral, outré, comme-à-la-maison, loufoque, chiant comme la pluie/la vie, mal fichu, nombriliste, superficiel.
C'est quand même l'ennui qui a dominé, et je suis déçue de n'avoir trouvé que quelques soubresauts d'éveil.
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30 avril > 6 mai