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Canel
29 septembre 2021

~ Le bon fils, Denis Michelis

le bon filsNotabilia, 25 août 2016, 220 p.

♥♥♥

Albertin n'est pas un bon fils.
On dirait que sa mère les a abandonnés, lui et son père, et c'est sans doute de sa faute.
D'après le père, en tout cas. Ou dans l'esprit du gamin ?
Le père dépérit, ne bosse plus.
Albertin est-il pour autant un mauvais fils ? On pense à Dewaere chez Sautet - et même dans ce film, ça se discute...
Il n'a que seize ans, et objectivement, si on n'a pas à vivre avec lui et à le supporter H24, on se dit qu'il est 'normal', juste un ado : nonchalant et soumis au bon vouloir de ses 'hormones'.
Mais son père est sans arrêt sur son dos, ne lui passe rien, se montre sadique, humiliant et culpabilisateur.
Cercle vicieux : comment l'ado peut-il gagner en confiance, avec ça ?

Me voilà encore plus perplexe qu'après la lecture (récente) de Encore une journée divine, de Denis Michelis.
Là aussi, je me suis demandé combien ils étaient, où étaient les vrais dialogues et la part imaginée/fantasmée par le narrateur. Est-il si insolent avec son père ? Et le père si monstrueux, ou le fils se croit-il perçu comme nul, à ce point, et s'auto-flagelle ?

Lu presque d'une traite, mal à l'aise.
Impression de lire un conte cruel, de m'engluer dans un mauvais rêve.
J'avais hâte d'arriver au bout pour savoir, pour comprendre.
Mais cette fois encore, je reste avec mes questions. Dans cette histoire oedipienne aux allures de pièce de théâtre, je n'ai pas su décrypter tous les symboles & images.

Déroutant et dérangeant, comme certains romans surréalistes de Boris Vian (vague souvenir d'une ambiance proche dans L'arrache-coeur).

De Denis Michelis, j'avais beaucoup apprécié Etat d'ivresse et La chance que tu as.

___-

agenda2

29 septembre

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