C'était notre terre, Mathieu Belezi
Présentation de l'éditeur : Le domaine de Montaigne, quelque part dans le Dahra berbère, propriété depuis plus d'un siècle des Saint-André. Tel est le décor de ce roman choral entêtant qui tisse la trame complexe d'une page douloureuse de l'histoire de l'Algérie à travers les voix de six personnages. Tour à tour conquérantes, désespérées, implorantes, le plus souvent discordantes, ces voix s'interpellent et se répondent pour composer le chant funèbre de l'Algérie coloniale, celui des vainqueurs comme des vaincus, unis désormais dans la souffrance d'un déracinement insurmontable. (...)
Roman polyphonique : témoignages successifs des membres de la famille des Saint-André. Ils se souviennent de l'Algérie coloniale où ils vivaient. Le style est très particulier : dialogues et souvenirs alternent, jamais de points, seuls les dialogues viennent couper les phrases et hachurent alors le propos. Les protagonistes me sont pour la plupart antipathiques : les domestiques algériens sont souvent maltraités, les colons se confortent dans leur position d'êtres supérieurs... Bref, encore un ouvrage dans lequel je ne parviens pas à m'immerger, je pense que si le charme n'opère pas au quart du livre, ce n'est pas la peine d'insister...
Emmyne a été séduite.
C'était notre terre, Mathieu Belezi, LGF, Le Livre de Poche, mars 2010,