30 novembre 2012
~ ... A la folie, Sylvain Ricard & James
--- ATROCE ! la vie de couple pour le pire...
Histoire d'un couple. Qui s'aime ? Dès le mariage, l'époux décide qu'avec sa bonne situation, sa femme n'aura pas besoin de travailler. Amen. Ainsi en sera-t-il. L'homme est commercial, il a la pression au boulot, ça le met à cran. Il retrouve sa fée du logis le soir dans leur maison impeccable, elle devance ses moindres désirs, se lève avant lui le matin pour préparer son petit déjeuner. Malgré cette perfection apparente, tout devient vite prétexte à mécontentement… donc à disputes, puis à violence. Si la jeune femme essaie de se rebiffer au début, elle ploie vite sous les coups, de plus en plus forts, de plus en plus camouflés sur son corps pour ne pas laisser de traces, mais de plus en plus douloureux…Sans compter la terreur permanente, la crainte de susciter de nouvelles colères démesurées.
Une BD terrifiante, éprouvante, un tourbillon, une spirale infernale vers le fond du gouffre. La violence va crescendo, l'enfer de la jeune femme aussi. Comme l'amie à laquelle elle se confie, on a beaucoup de mal à comprendre : qu'elle ne fuie pas cette situation, qu'elle ne porte pas plainte, qu'elle prétende aimer son mari, avoir besoin de lui (la dépendance financière qu'elle transforme en amour ?), qu'elle croie aux déclarations d'amour du bonhomme, qu'elle lui trouve des excuses… Ce genre de cas est toujours incompréhensible vu de l'extérieur, mais il concerne tellement de femmes qu'on ne peut qu'admettre que c'est souvent inextricable.
Ceci dit, sans vouloir le dédouaner, on ne comprend pas davantage l'homme tortionnaire, qui se prétend amoureux, qui promet à chaque fois de ne pas recommencer, mais qui a visiblement de gros problèmes dans ses relations avec les femmes, toutes les femmes.
Histoire d'un couple. Qui s'aime ? Dès le mariage, l'époux décide qu'avec sa bonne situation, sa femme n'aura pas besoin de travailler. Amen. Ainsi en sera-t-il. L'homme est commercial, il a la pression au boulot, ça le met à cran. Il retrouve sa fée du logis le soir dans leur maison impeccable, elle devance ses moindres désirs, se lève avant lui le matin pour préparer son petit déjeuner. Malgré cette perfection apparente, tout devient vite prétexte à mécontentement… donc à disputes, puis à violence. Si la jeune femme essaie de se rebiffer au début, elle ploie vite sous les coups, de plus en plus forts, de plus en plus camouflés sur son corps pour ne pas laisser de traces, mais de plus en plus douloureux…Sans compter la terreur permanente, la crainte de susciter de nouvelles colères démesurées.
Une BD terrifiante, éprouvante, un tourbillon, une spirale infernale vers le fond du gouffre. La violence va crescendo, l'enfer de la jeune femme aussi. Comme l'amie à laquelle elle se confie, on a beaucoup de mal à comprendre : qu'elle ne fuie pas cette situation, qu'elle ne porte pas plainte, qu'elle prétende aimer son mari, avoir besoin de lui (la dépendance financière qu'elle transforme en amour ?), qu'elle croie aux déclarations d'amour du bonhomme, qu'elle lui trouve des excuses… Ce genre de cas est toujours incompréhensible vu de l'extérieur, mais il concerne tellement de femmes qu'on ne peut qu'admettre que c'est souvent inextricable.
Ceci dit, sans vouloir le dédouaner, on ne comprend pas davantage l'homme tortionnaire, qui se prétend amoureux, qui promet à chaque fois de ne pas recommencer, mais qui a visiblement de gros problèmes dans ses relations avec les femmes, toutes les femmes.
Les têtes d'animaux sur les personnages peuvent dérouter, agacer, mais on fait très vite abstraction, glacé par l'histoire...
16/20 - 29 novembre - emprunt mdtk
... A la folie, Sylvain Ricard & James, Gallisol, 17 septembre 2009, 142 p.
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