~ Leonard Cohen : Sur un fil - Philippe Girard
Casterman, 17 mars 2021, 120 p.
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♥ / 5
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Leonard Cohen ? bien sûr que je connais ! Allelujah ♪♫ dont j'ai lontemps attribué à tort la paternité à Jeff Buckley. Suzanne, The Partisan, Dance me to the end of love ♪♫ ...
Mais j'ai tendance à confondre certaines chansons de Cohen et des morceaux de sa bio avec celles de Cat Stevens et Eric Clapton. Ça a toujours été, ce n'est pour une fois pas un effet de l'âge.
Je visualise parfaitement ce grand (?) monsieur 'stylé', en costard, qui portait bien sa maturité élégante & sobre.
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Grâce à cet album, j'apprends que jeune, il faisait déjà vieux/coincé, qu'il a toujours été la proie d'idées noires étouffées à grand renfort d'alcool, de speed, d'antidépresseurs... Ça ne l'a pas empêchée de séduire de nombreuses femmes, parmi lesquelles des stars de l'époque - Marianne Ihlen, Suzanne Elrod, la photographe Dominique Issermann, l'actrice Rebecca de Mornay.
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Cette biographie s'est vite révélée ennuyeuse, d'autant plus que je n'ai éprouvé aucune sympathie pour cet artiste en la lisant. Ses états d'âme, sa consommation terrifiante d'alcool et d'autres psychotropes, ses conquêtes, les people qu'il a eu la "chance" de croiser, ses crises mystiques... tout cela m'a laissée de marbre, même si sa voix est envoûtante.
Cette biographie s'est vite révélée ennuyeuse, d'autant plus que je n'ai éprouvé aucune sympathie pour cet artiste en la lisant. Ses états d'âme, sa consommation terrifiante d'alcool et d'autres psychotropes, ses conquêtes, les people qu'il a eu la "chance" de côtoyer, ses fantaisies mystiques... tout cela m'a laissée de marbre, même si sa voix est envoûtante.
Malgré ses excès et son talent, le personnage décrit ici semble terne, il lui manque cette 'folie', cette fantaisie et ces couleurs du fantas(ti)que Bowie, par exemple.
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. 29 mars - emprunt mdtk