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Canel
19 juillet 2009

La mère qui voulait être femme, Maryse Wolinski

wolinskiPrésentation de l'éditeur : Marta, une violoniste jadis réputée, célèbre ses quatre-vingt-dix ans. Sa fille, Cécile, prépare la fête durant laquelle sa petite fille, Esther, va jouer un solo de violon. Le passé semble planer tel une ombre menaçante. Les trois femmes sont habitées par un lourd secret, un mensonge soupçonné par certains, ignoré par d'autres...

Trois générations de femmes. Marta, brillante violoniste juive à la jeunesse douloureuse qui a abandonné son époux Pierre et sa fille, encore enfant, pour aller faire carrière aux Etats-Unis. Cécile, sa fille, qui travaille dans le cinéma. Esther, enfin, médecin comme son père, mais dans l'humanitaire et qui se passionne pour le violon comme sa grand-mère.

Marta a 90 ans et sa fille Cécile, malgré l'ambivalence de ses sentiments pour sa mère, entend fêter dignement l'événement avec la famille et quelques amis. Cette journée de préparatifs est l'occasion pour ces femmes et Pierre de se remémorer le passé...

Quelques regards sur la vieillesse m'ont plu : Marta, fière et orgueilleuse se demande "Pourquoi Cécile continue-t-elle à la contempler comme si elle était un animal de laboratoire ? Voilà bien ce que deviennent les vieux : des rongeurs qu'on observe à la loupe pour évaluer le déclin de leur énergie, de leur moral et de leur puissance de séduction, en déduire ainsi le temps qui leur reste à vivre." (p. 65)... Pierre : "Se remémorer le passé, c'était sans cesse sombrer un peu plus profondément dans la vieillesse. La vie l'avait rendu vieux, il n'en guérirait pas." (p. 103)... Marta : "Le jour, elle lutte pour résister au naufrage, un pas après l'autre, titubant la canne à la main, s'accrochant aux rebords des tables, aux bras des fauteuils, pour éviter de s'effondrer sur le plancher. La fameuse chute qui conduit au cimetière. La lutte est sans merci. La nuit, elle dort sans dormir pour ne pas se laisser engloutir par la mort." (p. 111).

A part ça, un livre qu'on a l'impression d'avoir déjà lu : un secret de famille rapidement deviné, mystère entretenu de façon classique par l'alternance des personnages à chaque chapitre, des relations mères-filles certes difficiles mais sans grande profondeur cependant. Bref, un petit roman (trop) léger, bien que plaisant. C'était la première fois que je lisais cettte auteur et je ne pense pas renouveler l'expérience.

L'avis plus enthousiaste de Solenn dans Carnet de Lectures.

Ma note : 12/20

La mère qui voulait être femme, Maryse Wolinski, Points, juin 2009, 215 p.

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