Elle est d'une émotivité maladive et tente d'y remédier via une thérapie de groupe. Lui, il a peur de tout, du téléphone, de toucher les gens, il transpire comme un malade de trouille, d'angoisse. Il va voir un psy qui lui donne des exercices à faire. Nos deux "je suis timide mais je me soigne" se rencontrent : il dirige une chocolaterie, elle cherche un emploi, il l'embauche.
Amour et chocolat, ça a déjà été fait, en plus sensuel (cf. Johnny Depp et Juliette Binoche dans l'adaptation du roman de Joanne Harris : Chocolat). Rien de torride ici, une histoire d'amour hésitante, lente. On a un peu souri, on s'est pas mal ennuyés, on a été agacés par les passages (brefs et rares, heureusement) "comédie musicale" et le côté désuet. On a admiré la prestation de Benoît Poelvoorde mais pas celle d'Isabelle Carré. La timidité, la peur de l'inconnu, les gaffes, il nous semble plutôt bien connaître, et franchement, les nunucheries de l'actrice (comédienne qu'on apprécie par ailleurs), ça n'y ressemble guère...
- 
1h15
Les Emotifs Anonymes, film de Jean-Pierre Améris, 2010.
Reste une musique sympa en générique de fin "Big Jet Plane"
)
