~ Un fils parfait, Mathieu Menegaux
Grasset & Fasquelle, 2017
Points, 1er février, 163 p.
lu par Mr
♥♥♥♥♠
Au début de leur histoire, Daphné et Maxime filent le parfait amour. La jeune femme voit en son compagnon de multiples qualités. Rapidement, une petite fille naît, bientôt suivie d'une seconde.
Il n'est cependant pas question pour Daphné de renoncer à sa carrière, et Maxime lui laisse la liberté nécessaire à son épanouissement professionnel, s'impliquant beaucoup dans la vie de famille.
Mais on le sait, l'amour peut rendre aveugle. Et quand Daphné ouvre les yeux, il est déjà trop tard…
C'est ce que la jeune femme tente d'expliquer dans cette longue lettre à sa belle-mère, dont le « fils parfait » n'est pas celui que toutes deux voyaient.
Mon avis sur ce roman est contrasté. Son sujet est intéressant, et l'histoire bien construite, avec des rebondissements inattendus mais crédibles.
Bien que l'ouvrage soit court (160 pages), je me suis ennuyé à lire les passages dans lesquels Daphné réfléchit et partage ses états d'âme.
J'ai en revanche beaucoup apprécié les parties consacrées au fonctionnement de notre système judiciaire, pertinemment complétées par une postface qui situe le récit dans un contexte sociétal mal connu.
Malheureusement, les 'faits divers' de ce genre (pédophilie et inceste)sont plus fréquents qu'on peut le penser, et leur explication garde pour la majorité - on l'espère - d'entre nous un caractère incompréhensible. Cela rend ce type de drames encore plus complexes à détecter et à juger, sans doute...
► l'avis de Canel