~ Héloïse est chauve, Emilie de Turckheim
L'histoire d'une petite fille de cinq mois (oui) qui tombe "amoureuse" à vie de son pédiatre en lui suçant le pouce... heum. Abaissons les boucliers des bonnes moeurs, réfrénons les amalgames douteux et poursuivons la lecture... n'empêche que...
Ce roman ne m'a guère convaincue, j'ai longtemps bataillé pour me repérer parmi les personnages (toutes ces femmes de quatre générations pour un seul homme ou presque), me suis demandé qui était cette Héloïse chauve, me suis littéralement endormie dessus, puis ai finalement eu recours à la quatrième de couverture pour m'y retrouver - il est rare que je cède à cette facilité, car je tiens à garder les surprises intactes.
J'ai été agacée par des phrases interminables, vaguement dégoûtée par cette Lolita qui, à treize ans, force sans difficulté les molles résistances d'un quinquagénaire, et tout simplement pas été intéressée par cette histoire compliquée d'inceste "indirect"... La deuxième partie n'est pas plus séduisante : gloire, milieu huppé, artistique et déjanté new-yorkais, inévitablement assaisonné de 11 septembre... Et une fin qui arrive comme un cheveu sur la soupe, l'indignation pour une réforme sur une thématique jamais évoquée jusqu'alors dans le roman.
J'ai persévéré sans attendre grand chose, par respect pour Babelio et les Editions Héloïse d'Ormesson, que je remercie pour cette offre.
Un rendez-vous vraiment raté.
+ = 05/20 - 24-26 fév
On m'avait vanté Le joli mois de mai de cette auteur, je tenterai peut-être si je le trouve en médiathèque ?
Challenge petit Bac de Enna, catégorie Prénom